La préservation des espaces naturels, notamment par la création de parcs nationaux et de réserves naturelles et celle des espèces de faune et de flore sauvages sont une des préoccupations les plus anciennes de la protection de la nature.
En France, c’est sur le terreau laissé par Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Prosper Mérimée (1803-1870), Victor Hugo (1802-1885), Georges Sand (1804-1876), Charles de Montalembert (1810-1870) et bien d’autres, tels les « peintres de l’école de Barbizon  », avec leur fondateur, Théodore Rousseau (1812-1867) qu’il faut chercher les racines des fondements de nos espaces protégés. Leur pensée, leurs écrits, leur peinture de la nature, voire leur révolte contre les « démolisseurs  » (Victor Hugo), se diffusent dans la seconde moitié du XIXème siècle, auprès d’une élite sociale et intellectuelle hantée par les altérations des paysages ruraux que provoquent l’urbanisation, l’industrialisation naissante et le développement des infrastructures de transport.
« L’invention  » des « séries artistiques  » en forêt de Fontainebleau en 1861, l’adoption d’une loi « pour la conservation des monuments et objets d’art ayant un intérêt historique et artistique  » en 1887, huit ans avant la création du National Trust anglais, la fondation de la Société des Paysages de France en 1901, la loi « organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique  » en 1906 et l’accueil par la France, à Paris du premier Congrès international pour la protection des paysages en 1909, montrent que notre pays n’est pas resté à l’écart de ce mouvement naissant.
La France n’est pas restée inerte, mais force est de constater que les réalisations concrètes tarderont, plus qu’ailleurs en Europe, à se concrétiser malgré le prosélytisme du Touring Club de France (TCF) et du Club Alpin Français (CAF) en faveur de la création de parcs nationaux et que les premières actions de protection sur le terrain sont le fait d’associations naturalistes comme la Ligue Française pour la Protection des oiseaux (LFPO) en 1912 aux Sept-îles et la Société Nationale d’Acclimatation de France (la SNPN d’aujourd’hui) en 1927 en Camargue ou en 1935 au Néouvielle. Ce « retard  » perdurera jusqu’à la création des premiers parcs nationaux : la Vanoise et Port-Cros en 1963 et les Pyrénées Occidentales en 1967.
Outre la préservation des sites et paysages organisée par la loi de 1930, les premiers outils juridiques officiels dédiés à la protection de la nature sont intervenus dans les années 1960 et 1970 : la création de réserves naturelles en 1957, celle des parcs nationaux en 1960, des parcs naturels régionaux en 1967, des sites du conservatoire du littoral en 1975.
Il faudra encore attendre la loi sur la protection de la nature de 1976 pour permettre d’octroyer le statut d’espèces protégées aux espèces de faune et flore menacées et réglementer ou interdire leur exploitation, notamment par la chasse qui voit sa législation actualisée et renforcée jusqu’à aujourd’hui.
La série d’affiches issues du parc national des Pyrénées illustre cet intérêt porté à des espèces emblématiques. Les affiches destinées à sensibiliser le public à la protection de la nature sont très nombreuses des années 1970 aux années 1990. Ce support est privilégié, tant par les institutions publiques que par les associations de protection de la nature.
À partir de 1979, des outils européens dédiés à la protection de la nature sont mis en place donnant lieu à l’adoption des directives sur la protection des oiseaux en 1979 et la protection des autres espèces de faune et de flore et de leurs habitats naturels en 1992 par la mise en place du réseau Natura 2000.
En 2009, en application du "Grenelle de l’Environnement", est instaurée une "trame verte et bleue" (TVB). C’est un outil de préservation de la biodiversité qui consiste en la création de corridors écologiques constitués de milieux naturels et semi-naturels terrestres (trame verte) et aquatiques (trame bleue). Ces trames créent une continuité écologique des habitats naturels et permettent de préserver les espèces en favorisant leur déplacement sans contraintes et sont une réponse à la fragmentation écologique visant à reconstituer la connexion entre les écosystèmes.
En 2007, la France lance sa première stratégie de création et de gestion d’aires marines protégées (SCGAMP), renouvelée en 2012. Cette stratégie se complète en 2009 avec la mise en place de la stratégie de création des aires protégées (SCAP) pour le milieu terrestre. Cela a permis des avancées notables pour conforter le réseau des aires protégées comme la création du Parc national des Calanques en 2012 ou le développement du réseau des parcs naturels marins.
Pour aller plus loin dans les actions menées, une nouvelle stratégie nationale pour les aires protégées (SNAP) a été publiée en janvier 2021. Elle présente des ambitions et un programme d’actions à l’horizon 2030, unifiés pour la première fois pour l’ensemble des aires protégées et du patrimoine naturel terrestre et marin, en métropole ou dans les territoires d’Outre-mer.
Cette nouvelle vision pour la période 2020-2030 traite du renforcement et de l’extension du réseau, mais également des enjeux qualitatifs de gestion communs à tous les types d’aires protégées ou de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique. cette stratégie vise notamment à couvrir au moins 30 % du territoire national terrestre (métropole et outre-mer) et des eaux marines sous juridiction ou souveraineté par des aires protégées et 10 % sous protection forte.
Le Grenelle de l’environnement est un ensemble de rencontres politiques, dites "gouvernance à cinq" organisées en France en septembre et décembre 2007 à l’initiative du président Nicolas Sarkozy, visant à prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable, en particulier pour restaurer la biodiversité par la mise en place d’une trame verte et bleue et de schémas régionaux de cohérence écologique, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et en améliorant l’efficience énergétique.
The Whale Rally est une manifestation annuelle destinée à sensibiliser le public à la protections des cétacés. C’est une occasion pour les passionnés de baleines de se rassembler et de célébrer ces magnifiques créatures marines. Le Whale Rally 2023 a eu lieu en Afrique du Sud. Peter Scott, David Bellamay et Spike Milligan sont parmi les instigateurs historiques de cette manifestation et de cette cause. Le premier est par ailleurs l’auteur de la mascotte du WWF : le panda
Espèces emblématiques de la biodiversité marine, les cétacés (baleines, dauphins, globicéphales...) sont menacés par les activités marines et littorales. Pour faire face à ces pressions, une stratégie nationale de préservation des cétacés présents dans les eaux marines françaises a été instaurée en 2018.
Le Plan d’actions qui en est issu a pour objectifs de consolider les connaissances sur les populations de cétacés et d’inciter les changements de pratiques pour diminuer les pressions anthropiques, dues notamment aux techniques de pêche, aux nuisances sonores et à la pollution littorale. Il s’agit aussi de favoriser une meilleure sensibilisation de tous les acteurs. Cette stratégie nationale vient consolider un ensemble de politiques d’ores et déjà mises en place aux échelons international, européen, national et régional. Pour les eaux métropolitaines, le plan s’intègre dans une démarche communautaire, ayant vocation à atteindre le bon état écologique des eaux marines européennes par la mise en œuvre de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin.
Situé au cœur du massif, le Parc national des Pyrénées compte plus de 2 500 espèces végétales supérieures, soit plus de 40% de la diversité végétale de la France métropolitaine, sur à peine 0,5 % du territoire.
La flore pyrénéenne a développé de nombreuses adaptations qui lui permettent de coloniser les plus hautes altitudes, là o๠les conditions climatiques sont les plus contraignantes. Ces adaptations sont physiques et physiologiques : réduction de la taille, pilosité des feuilles pour conserver l’eau trop rare, étalement au ras du sol pour éviter les vents violents …
Ces adaptations s’illustrent également par ce qu’il est commun d’appeler l’étagement de la végétation. Toutes les espèces ne se rencontrent en effet pas au même endroit. Chacune en fonction de ses préférences et aptitudes peut « monter  » ou « descendre  » jusqu’à une certaine altitude. Ainsi les espèces se répartissent par cortèges le long du gradient altitudinal.
L’histoire des climats et l’isolement de la chaîne par rapport aux autres massifs européens expliquent que certaines plantes ne soient présentes que dans les Pyrénées. Ces espèces sont dites endémiques. Elles forment l’originalité du patrimoine végétal pyrénéen.
On recense quelques 160 endémiques du massif Pyrénéo-cantabrique dont la Ramonde des Pyrénées, le Vélar des Pyrénées, l’Androsace ciliée, l’Hélianthème des Pyrénées, la Vesce argentée…
Présentation issue du site du parc national : https://www.pyrenees-parcnational.fr/fr
Disparue des Pyrénées à la fin de la dernière période glaciaire (15 000 ans environ), la Marmotte a été réintroduite avec succès dans les Pyrénées dès 1948, dans le Parc national en vallée de Luz, dans les Hautes-Pyrénées. A la création du Parc national des Pyrénées en 1967, de nouveaux là¢chers ont été effectués et le Parc national a favorisé son expansion jusqu’à la fin des années 1970. Aujourd’hui, on retrouve des individus dans toutes les vallées du Parc national (zone coeur et aire d’adhésion), ainsi qu’en Espagne.
Suite aux là¢chers effectués dans le Parc national, d’autres là¢chers ont aussi eu lieu dans d’autres zones des Pyrénées : Ariège, Pyrénées-Orientales. Aujourd’hui, la Marmotte est présente dans toutes les vallées des Pyrénées. Elle s’est parfaitement adaptée au milieu pyrénéen. Sa présence semble avoir une influence positive sur les populations d’Aigle royal, mais aussi sur la reproduction du Gypaète barbu.
Espèce protégée, classée « En danger  », le Gypaète barbu est le rapace le plus rare d’Europe. En France, il est présent dans les Pyrénées et en Corse. Il a été réintroduit avec succès dans les Alpes et récemment dans les Cévennes. Le Parc national a constitué, avec le Pays basque, la zone de sauvegarde du Gypaète barbu. Depuis 50 ans, le nombre de couples a augmenté, passant de 3 à 4 couples dans les années 1950 pour atteindre, en 2020, 14 couples dans le Parc national des Pyrénées. Menacé de disparition, le Gypaète barbu fait l’objet d’un suivi scientifique important en France et en Espagne. Cette espèce fait l’objet d’un plan national de restauration. Depuis 20 ans, le Parc national apporte un complément alimentaire à certains couples en hiver pour aider à l’élevage du jeune. Une surveillance annuelle est faite pour éviter les abandons de nids suite à survol d’hélicoptères ou autres intrusions.
Pour en savoir plus sur la réintroduction dans les grands causses : https://www.cevennes-parcnational.fr/fr/des-actions/gerer-et-preserver-les-patrimoines/les-especes-animales-et-vegetales/la-reintroduction
Les sites du réseau Natura 2000 visent à une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines. Ces sites sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats naturels et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée à la directive européenne oiseaux et à la directive européenne habitats-faune-flore.
En Europe, le réseau représente 27 522 sites et couvre 18 % des terres et 6 % de la zone économique exclusive. Au 1er mars 2017, la France compte 1 766 sites, couvrant près de 13 % du territoire terrestre métropolitain et 11 % de la zone économique exclusive métropolitaine.
La démarche du réseau Natura 2000 privilégie la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable des espaces qui tienne compte des préoccupations économiques et sociales :
– les activités humaines et les projets d’infrastructure sont possibles en site Natura 2000. Pour éviter les activités préjudiciables à la biodiversité, les projets susceptibles d’avoir des incidences sur les espèces et habitats protégés doivent être soumis à évaluation préalable ;
– au quotidien, la gestion des sites Natura 2000 relève d’une démarche participative des acteurs du territoire. Un comité de pilotage définit pour chaque site des objectifs de conservation et des mesures de gestion qui sont ensuite mis en œuvre sous forme de chartes et des contrats co-financés par l’Union européenne.
Plus d’information : https://www.natura2000.fr/natura-2000/qu-est-ce-que-natura-2000
La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) est une espèce de cétacés à fanons. Elle mesure habituellement environ 14 mètres de long et pèse en moyenne 30 tonnes. La baleine à bosse peut effectuer des sauts spectaculaires hors de l’eau ce qui en fait un sujet d’observation favori des touristes. Ses nageoires pectorales sont de grande taille contrairement à celles des autres cétacés et son chant très élaboré est aussi une de ses caractéristiques. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier.
Au cours du XXème siècle, la population globale a diminué de plus de 90 %. Pour empêcher l’extinction de l’espèce, un moratoire général sur la chasse des baleines à bosse a été institué en 1966 par la Commission baleinière internationale. Il est toujours en vigueur aujourd’hui.
La Grande Barrière de corail ou récif de la Grande Barrière constitue le plus grand récif corallien du monde. L’ensemble, qui s’étire sur plus de 2 300 kilomètres couvre une superficie de 344 400 km2. Le site est inscrit en 1981 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sous le nom de Grande Barrière. Située en mer de Corail au large du Queensland, en Australie, elle est composée de 2 900 récifs et 900 îles. Visible de l’espace, elle est la plus grande structure vivante biogénique (créée par des organismes vivants) au monde, construite par des milliards d’organismes minuscules, connus en tant que coraux polypes.
Une large partie du récif est protégée par le parc marin de la Grande Barrière, qui aide à limiter l’impact des activités humaines telles que la pêche, le tourisme. D’autres pressions environnementales sur le récif et son écosystème incluent le ruissellement des pollutions telluriques, le changement climatique qui accompagne le blanchissement des coraux. De 1985 à 2012, le récif a perdu plus de la moitié de sa surface corallifère et quatre grands épisodes de blanchissement (1998, 2002, 2016 et 2017) ont eu lieu.
Les ours blancs sont superbeÂment adaptés à la rudesse de leur environnement, chassant à longueur d’année sur la banquise, et ne visitant la terre ferme que pour bà¢tir les tanières o๠les femelles mettent bas. Ils chassent surtout le phoque annelé et le phoque barbu, mais attrapent parfois des morses, voire des bélugas.
En tout, les dix neuf populations d’ours blancs du monde compteraient entre 20 000 et 25 000 individus. Les études les plus longues portent sur ceux du Svalbard, de la mer de Beaufort et de la baie d’Hudson. C’est dans l’ouest de cette dernière, o๠la glace fond en été puis reprend le littoral en automne, que le péril guettant les ours a été mis en lumière en premier.
Ian Stirling, désormais retraité du Service canadien de la faune, y a suivi les ours blancs à partir de la fin des années 1970. Il a observé que ceux Âci se gavaient de phoques au printemps et au début de l’été, avant que la banquise ne se disloque, puis qu’ils se retiraient à terre à la fonte des glaces.
Les années suivantes, Ian Stirling du Service canadien de la faune et son collègue Andrew Derocher ont commencé à remarquer un phénomène alarmant : la population d’ours demeurait stable mais les bêtes maigrissaient. Il manquait aux ours de l’ouest de la baie plusieurs semaines cruciales de chasse au phoque, et la glaciation hivernale plus tardive allongeait leur jeà »ne.
Dès 1999, les biologistes ont corrélé le déclin régulier de la plupart des indicateurs de santé des ours avec la diminution de la banquise. Les ours ne grandissaient plus autant et, à terre, certains maigrissaient sensiblement. Les femelles mettaient bas moins souvent, de portées moins nombreuses. Et moins d’oursons survivaient.
Il était alors encore possible de douter que le réchauffement dans l’Arctique affectà¢t déjà les ours blancs. Steven Amstrup, directeur scientifique de Polar Bears International, les étudiait en mer de Beaufort depuis 1980. En 1999, il disait n’avoir pas encore constaté ces changements observés par Stirling.
Mais, se souvient-Âil, « quand j’ai réalisé que j’avais du mal à me rendre sur la glace en automne pour mes recherches, et pas seulement lors d’une ou deux mauvaises années mais selon une tendance qui se poursuivait et empirait, ça a fait “tilt†. Bientà´t, nous avons remarqué les mêmes changements biologiques chez nos ours.  »
Le monde ne le savait pas encore, mais la banquise commençait à fondre de plus en plus tà´t pendant l’été dans l’océan Arctique, et la glaciation hivernale survenait plus tard. Depuis 1979, la banquise a diminué de près de 30 % en été. L’allongement de la fonte estivale menace de saper toute la chaîne alimentaire de l’Arctique, au sommet de laquelle trà´ne l’ours blanc.
Les ours blancs trouvent la nourriture la plus riche sur la banquise située à l’aplomb des plateaux continentaux, en marge des cà´tes. Ces derniers temps, la glace s’est retirée loin de ces zones. L’habitat estival le plus nécessaire aux ours pour survivre se réduit. Leur période de chasse sur la banquise raccourcit, d’o๠un jeà »ne plus long.
Et la glace, moins épaisse, risque plus de dériver au gré des vents et courants, et d’emporter les ours dans des territoires étrangers. Ces animaux doivent alors s’épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme. Ce qui peut leur être fatal. En 2008, une femelle équipée d’une balise a nagé sur 687 km pour rejoindre la banquise, au large de la cà´te nord de l’Alaska. Son petit n’a pas survécu.
Les temps sont surtout durs pour les ourses. Des mà¢les affamés peuvent manger les petits, voire leur mère. La fréquence de ces comportements est susceptible d’augmenter avec la diminution des ressources alimentaires. Et, de plus en plus, parvenir aux aires traditionnelles de reproduction à terre peut devenir une épreuve.
(Article extrait de National Geographic)
Le renard roux (Vulpes vulpes) est un mammifère pesant entre 6 et 10 kg. C’est un canidé, sa morphologie se rapproche donc de celle d’un chien : corps allongé (environ un mètre du bout du museau au bout de la queue) et court sur pattes (seulement 40 cm au garrot). Son museau et ses oreilles sont très allongées et son pelage varie du roux au brun voire beige.
Le renard est un carnivore généraliste et opportuniste, c’est-à -dire qu’il consomme les aliments selon leur disponibilité et leur accessibilité.
Le régime alimentaire du renard peut ainsi se composer de proies d’origine animale (mammifères, invertébrés, poissons, oiseaux), de végétaux (fruits, épis de céréales), de champignons, ou d’aliments d’origine humaine (déchets trouvés dans les poubelles ou sur les composts, aliments pour animaux domestiques).
En France, le renard est une espèce gibier et peut à ce titre être chassé durant les périodes d’ouverture de la chasse. C’est une espèce carnivore fortement chassée (environ 0,9 renard prélevé/km²/an).
Par ailleurs, le renard fait partie dans certains départements de la liste des espèces d’animaux classées susceptibles d’occasionner des dégà¢ts et peut à ce titre faire l’objet de mesures administratives de régulation. Le renard peut alors être régulé par tir, piégeage ou déterrage toute l’année.
De tout temps traqué, chassé massivement toute l’année durant, le renard fait partie de ces mammifères mal-aimés des chasseurs et classé sur la liste des espèces d’animaux susceptibles d’occasionner des dégà¢ts.
Faisant des ravages lors des là¢chers de gibiers d’élevage par les chasseurs, il est vu comme un concurrent alors que, par ailleurs, le renard a sa place dans l’équilibre écologique d’un territoire ! Élevés en captivité puis mis en liberté pour être chassés, ces animaux ne sont pas méfiants et constituent donc des proies faciles pour le renard qui prélève ainsi sa part du butin.